La mobilisation importante du 7 septembre n’a pas fait flancher le gouvernement. Le Premier ministre a expliqué sa réforme jeudi soir à la télévision. Et le lendemain, portée par Eric Woerth, l’Assemblée nationale a voté la fin de la retraite à 60 ans. Le projet de loi et sa mesure symbolique de la retraite à 62 ans, va désormais être étudié par le Sénat.
Syndicats et partis de gauche, unis sur ce dossier symbolique maintiennent la lutte. Le Parti socialiste par les voix de Marisol Touraine et Ségolène Royal ont annoncé qu’un retour de la gauche au pouvoir signifierait le retour au droit à la retraite à 60 ans. Les syndicats, unis pour la circonstance continuent à juger le projet de réforme « injuste ». Parce que le gouvernement fait porter sur les salariés l’effort en faveur du régime des retraites.
Problème, le vote de la fin des « 60ans » a fait l’effet d’un coup de poing. Avant une nouvelle journée de mobilisation programmée le 23 septembre, les opposants à la réforme tentent de réchauffer les braises de la contestation.
A Toulouse où la manifestation du 7 septembre avait réuni quelques 100 000 personnes, le meeting est programmé à 20h salle Mermoz sur l’ile du Ramier. Il réunit syndicalistes et politiques. Un plateau prestigieux qui devrait amener la foule.
Jean-Luc Mélenchon (PG), Patrice Bessac (PCF), Myriam Martin (NPA), Razzy Hammadi (PS), Cécile Duflot (Les Verts), Annick Coupé (Solidaires), Elizabeth Labaye (FSU), Christian Picquet (GU), Gerard Filoche (Inspecteur du travail), Jean-Baptiste Prévost (UNEF), Willy Pelletier (Copernic), Thomas Coutrot (Attac), Roland Mérieux (Les Alternatifs), Elizabeth Labaye (FSU), Gisele Vidallet (CGT), Christian Pierrel (PCOF).
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