Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est dit « très encouragé » par la reprise ce jeudi des négociations directes entre les dirigeants israéliens et palestiniens, souhaitant que celles-ci s’attaquent aux problèmes fondamentaux afin qu’une paix durable voit le jour au Proche-Orient.
Le Premier ministre israélien Benjaminet le Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ont entamé jeudi matin des discussions à Washington, sous l’égide du Quatuor pour la paix au Proche-Orient, qui rassemble l’ONU, l’Union européenne, les États-Unis et la Fédération de Russie.
Depuis fin 2008, les négociations bilatérales directes étaient suspendues. En mai dernier, elles avaient repris de manière indirecte. L’envoyé spécial américain au Proche-Orient, George Mitchell, faisait la navette entre Benjamin Netanyahu et Mahmoud Abbas.
Lors d’une conférence de presse à Vienne, en Autriche, où il est en déplacement, Ban Ki-moon a dit « espéré sincèrement que les parties fassent tout leur possible pour créer une atmosphère politique favorable » aux négociations et à la recherche de la paix.
Il a appelé les Israéliens à prolonger le gel de la colonisation au delà du 26 septembre et demandé aux Palestiniens de ne pas recourir à la violence pour favoriser les chances de succès de ces négociations directes.
Ban Ki-moon a également annoncé qu’il convoquerait une réunion du Quatuor, au siège de l’ONU, à New York, à l’occasion de l’ouverture de la 65ème Assemblée générale de l’ONU. Les représentants de la Ligue arabe seront également invités à cette réunion.
« C’est juste un aspect de nos efforts constants pour travailler ensemble avec les autres membres du Quatuor, ainsi que les partenaires arabes », avait déclaré le Secrétaire général mercredi, au Liechtenstein, où il se trouvait.
« Nous avons besoin d’efforts collectifs pour voir la paix s’;installer au Moyen-Orient. La paix et la stabilité de cette région a des répercussions plus larges sur la paix et la sécurité dans le monde », avait-il ajouté.