Les derniers sondages particulièrement favorables au Parti socialiste vont ils relancer la guerre des égos ? Ou, comme l’a suggéré jeudi la première secrétaire Martine Aubry, les socialistes vont ils réussir à faire passer au second plan les questions tactiques pour faire ressortir le fond lors des universités d’été du PS ?
Réponse dans les discours et surtout dans les médias tout au long de ce week end. D’ores et déjà Ségolène Royal dans une interview au journal Libération a tenté de parler des problèmes des français et sur le thème de la sécurité a déclaré « que la sécurité n’est pas un thème de droite ». Reste à savoir ce que sera le programme du candidat socialiste sur ce sujet.
Autre sortie remarquée tendant à faire oublier la guerre des chefs : celle de Martine Aubry qui devant les caméras a dit que la question de sa candidature à l’élection présidentielle « n’intéressait pas les français ». La maire de Lille a préféré développer les questions liées à la démocratie, au pouvoir d’achat, au chômage ou à l’emploi dans la fonction publique.
Quoiqu’il en soit, et si les questions de positionnements devraient être dans toutes les têtes, les ateliers de cette université d’été 2010 du parti socialiste devraient donner lieu à des travaux de fonds. Les questions économiques et sociales seront au centre des travaux. La crise grecque, la sécurisation des parcours professionnels, les théories économiques, les classes sociales, l’Europe, la dette, le logement : autant d’ateliers proposés pour préparer et affiner le pré projet socialiste pour la France.
A noter qu’un de ces ateliers devrait connaître l’affluence. Animé par Pierre Moscovici, Laurent Fabius et Harlem Désir, les conférenciers -dont Hubert Védrine- plancheront en effet sur un thème central : « le monde dans 20 ans coopération contre compétition ».
Photo (c) Toulouse7.com DSK et Ségolène Royal lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 2007