Une équipe conjointe des Nations Unies sur les droits de l’homme a confirmé lundi le viol d’au moins 154 femmes par un groupe de rebelles du Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et des combattants Maï-Maï dans le village de Bunangiri, dans la province du Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
« Les victimes reçoivent des soins médicaux et un soutien psychologique », a précisé le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Martin Nesirky, lors de son point de presse au siège des Nations Unies à New York.
Selon la presse, des rebelles rwandais et congolais ont violé en réunion près de 200 femmes et quelques jeunes garçons quatre jours durant fin juillet, près d’une base des Casques bleus de l’ONU.
Le porte-parole du Secrétaire général a précisé que la Mission de l’ONU pour stabilisation de la RDC (MONUSCO) disposait d’une base militaire à Kibua, à environ 30 kilomètres du village de Bunangiri. « Les attaquants du FDLR ont bloqué la route et empêché les villageois d’atteindre le point de communication le plus proche », a-t-il ajouté.