Jon Anza, militant de l’ETA, a disparu le 18 avril 2009 alors qu’il se rendait à Toulouse en train en départ de Bayonne. Quelques jours plus tard, le 30 avril, il est retrouvé inconscient, dans le centre-ville de Toulouse et admis, sous X, au centre hospitalier de Purpan, avant que son décès ne soit constaté le 11 mai 2009 et son corps entreposé à la morgue de Toulouse. Dans un communiqué de presse, l’ETA avait indiqué que Jon Anza était, le jour de sa disparition, porteur d’une forte somme.
Prés d’un après, son corps est retrouvé dans cette même morgue alors que le parquet de Bayonne est saisi de cette disparition le 15 mai 2009 et communique à multiples reprises sur les investigations faites pour le retrouver. « Comment est-il possible qu’ils ne l’aient pas retrouvé avant ? Beaucoup trop de questions sont sans réponses » estime la Ligue des droits de l’homme.
Des questions et des suspicions qu’avocats, membres de la famille de Jon Anza et le président de la Ligue des Droits de l’Homme Jean Pierre Dubois abordent jeudi lors d’une commission publique.
Membre de l’ETA, Jon Anza avait purgé une peine de 21 ans de prison en Espagne pour appartenance à l’organisation terroriste basque ETA. Il s’était ensuite réfugié en France.
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