Au lendemain d’un scrutin présidentiel au Burundi, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé mardi la population et les partis politiques « à continuer de régler leurs différends par des moyens pacifiques et un dialogue inclusif ».
entre communautés hutue et tutsie
Il a aussi exhorté les parties prenantes « à consolider la cohésion nationale et la paix », a fait savoir le porte-parole du Secrétaire général.
Après les élections communales organisées à la fin du mois de mai, l’élection présidentielle est la seconde étape d’un cycle électoral qui comprend également des élections législatives et sénatoriales prévues les 23 et 28 juillet 2010.
A la veille de l’élection présidentielle, l’expert indépendant de l’ONU, Akich Okola, avait exprimé son inquiétude sur les « violations croissantes des droits de l’homme » dans le pays.
Pendant près de cinquante ans, le Burundi a été le théâtre d’affrontements ethniques sanglants, notamment entre communautés hutue et tutsie, à l’instar de ceux qui ont débouché sur un génocide au Rwanda voisin en 1994.
Plus de 3,5 millions de Burundais se sont inscrits sur les listes électorales. Dix sept candidats étaient en lice pour la présidence – 15 soutenus par des partis politiques, deux indépendants.
En visite à Bujumbura, la capitale du Burundi, le 9 juin dernier, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, avait félicité le peuple burundais pour ses efforts en faveur de la paix et de la reconstruction du pays, ravagé par la guerre civile.
« Je tiens à vous féliciter de ce que vous avez réussi à faire jusqu’à présent. Ces réussites sont avant tout le fruit de votre travail, le résultat d’un effort dirigé au niveau national et animé par la volonté d’en finir pour de bon avec un passé perturbé, afin d’instaurer la paix », avait dit le Secrétaire général.
photo google maps : le Burundi région des grands lacs entre Rwanda, et RDC