L’opposition a changé de ton avec l’arrivée de la député maire de Montauban dans l’hémicycle du Conseil régional de Midi Pyrénées. Face à ce constat, le parti socialiste a décidé de riposter coup sur coup ! Derniers exemples en date lors de l’Assemblée plénière qui s’est tenue lundi à Toulouse.
D’un côté l’opposition, « Osons Midi Pyrénées » UMP-Nouveau Centre qui accuse Martin Malvy d’abuser de sa tribune de président pour traiter des dossiers nationaux comme la réforme des collectivités territoriales. Et qui pousse sur certains dossiers précis. De l’autre le groupe socialiste du Conseil régional qui vient d’accuser par la voix de Thierry Suaud, « Les élus UMP de fuir le débat sur les collectivités ».
Deux conceptions s’affrontent frontalement sur ce dernier dossier. Le groupe dirigée par Barèges a ainsi quitté la salle principale du conseil régional au moment du débat portant sur la réforme des collectivités territoriales, « refusant ainsi de participer à la discussion » estiment les socialistes par ailleurs largement majoritaires. Une politique de la chaise vide jugée « intolérable » dans l’entourage de Martin Malvy.
Autres griefs adressés à l’opposition : la décision de s’abstenir sur deux décisions jugées importantes pour l’avenir des midi pyrénéens : l’augmentation du nombre d’infirmières formées qui répond à la pénurie cruciale de personnels dans le domaine de la santé et l’instauration de l’éco-chèque : un « coup de pousse » financier, utile aux foyers qui souhaitent entamer des travaux visant à l’économie d’énergie.
La droite quoiqu’ultra minoritaire n’est pas en reste et attaque désormais Malvy sur deux dossiers : la situation financière de la Confédération Pyrénéenne du Tourisme et sur le projet ed barrage à Charlas.