A l’occasion de la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues célébrée le 26 juin, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a insisté sur la promotion du développement dans les régions productrices de drogues pour rompre le cercle vicieux créé par la criminalité liée à la drogue.
l’usage de drogues injectables
« Il nous faut reconnaître que l’abus et le trafic de drogues constituent un obstacle majeur au développement », a dit M. Ban dans un message à l’occasion de cette journée.
L’abus des drogues pose en effet de graves problèmes sanitaires, l’usage de drogues injectables constituant l’une des causes principales de la progression du VIH.
Les drogues sont également une menace pour l’environnement. La culture de la coca détruit de vastes étendues de forêt et les produits chimiques utilisés pour la fabrication de la cocaïne empoisonnent les cours d’eau.
Le commerce de drogues illicites met aussi à mal la gouvernance, les institutions et la cohésion sociale. « Les trafiquants s’engouffrent généralement là où l’état de droit est faible. A son tour, la criminalité liée à la drogue accroît la vulnérabilité à l’instabilité et la pauvreté », note Ban Ki-moon dans son message.
« Pour rompre ce cercle vicieux, il importe au plus haut point de promouvoir le développement dans les régions productrices de drogues », ajoute-t-il. « Pour éliminer les cultures illicites, nous devons également nous employer à éliminer la pauvreté. »
Selon lui, les gouvernements ont un rôle à jouer. Il exhorte tous les Etats à devenir parties à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée. Il engage également les Etats parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption à tenir les engagements qu’ils ont pris de renforcer l;intégrité et de réduire la corruption qui favorise le trafic de drogues.