Le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) a indiqué mardi que les autorités libyennes avaient demandé l’arrêt de ses activités dans le pays, ainsi que la fermeture de tous ses bureaux.
Lors de sa conférence de presse hebdomadaire au Palais des nations, à Genève, la porte parole de l’agence onusienne, Melissa Fleming, a regretté la décision non motivée du gouvernement libyen, précisant que les opérations du HCR en Libye consistaient « à protéger et assister les réfugiés et les demandeurs d’asile ».
« Le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) a donné la priorité en Libye a des programmes de réimplantation des réfugiés, pour les aider à s’installer dans d’autres pays. Si nos bureaux ferment, ces programmes devront être interrompus », a souligné Melissa Fleming.
Le HCR recense environ 9000 réfugiés et 3700 demandeurs d’asile en Libye, en majorités des palestiniens, irakiens, somaliens, éthiopiens ou érythréens. Avec ses partenaires, le HCR leur fournit des soins, des abris, des cours et des formations professionnelles.
« Nous sommes la seule organisation à avoir un programme pour les demandeurs d’asile en Libye. La fermeture des bureaux va laisser un vide pour les milliers de réfugiés et demandeurs d’asile qui sont déjà là bas, et ceux qui vont continuer d’arriver chaque semaine », a regretté Melissa Fleming.
La porte parole du HCR a conclu en indiquant que le HCR « essayait encore de négocier sa présence, avec les autorités libyennes, et garder l’espoir qu’une solution positive puisse être trouvée ».