« Je favoriserai le développement des pays pauvres, en cessant d’aider les gouvernements corrompus » (…) Je m’intéresse à l’Afrique et je la respecte » déclarait Nicolas Sarkozy, alors candidat à l’élection présidentielle au magazine ‘Jeune Afrique’. 4 ans plus tard, désormais président de la République, Nicolas Sarkozy reçoit les chefs d’Etat du continent africain pour le XXVe sommet Afrique-France.
Cette réunion au sommet est aussi l’occasion de faire un bilan de l’action de Nicolas Sarkozy en Afrique. Avec 3 constats alarmants : 1- la baisse de l’influence française au profit de la Chine et des pays anglo saxons, pour l’heure, ni Sarkozy ni son très médiatique ministre des affaires étrangères n’ont réussi à inverser cette tendance, synonyme, aussi, d’approvisionnement en ressources stratégiques.
2- la rupture annoncée dans la diplomatie française et qui devait faire des droits de l’homme l’alpha et l’oméga de l’action française ne s’est pas produite. Au contraire, de l’avis de la plupart des observateurs, la diplomatie parallèle, celle des hommes de l’ombre entre monde économique et politique s’est développée. L’aide au gouvernement corrompu se poursuit.
3- Le respect à l’Afrique a malheureusement fondu dès le 1er discours du nouveau président français prononcé à Dakar et dans lequel, au dire de son auteur « l’homme africain n’est pas suffisamment rentré dans l’histoire ».
Vidéo : Discours de Nicolas Sarkozy à Dakar 26 juillet 2007