Le film, en compétition officielle, est diffusé vendredi au festival de Cannes. Suite du film Indigènes -prix d’interprétation déjà à Cannes,l’action du film Hors la loi se situe à la fin de la Seconde Guerre mondiale sur le front de l’Ouest. Les manifestations pour l’indépendance de l’Algérie deviennent de plus en plus fréquentes en Algérie française jusqu’aux massacres de Sétif et Guelma, dans le département de Constantine, le 8 mai 1945.
Jamel Debbouze, Roschdy Zem et Sami Bouajila y tiennent la tête d’affiche
Sujet de discorde entre l’Algérie et la France, ce massacre a fait l’objet d’une étude récente du service historique des armées. Et, jeudi, à la veille de la date de projection du filmà Cannes,, Hubert Falco, secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens combattants, s’est fendu d’un communiqué pour préciser « comme il l’a dit à plusieurs reprises, qu’il n’a pas visionné le film de
M. Bouchareb ».
Par conséquent précise encore la déclaration officielle, « l’honnêteté ne lui permet pas de formuler le moindre jugement à ce stade. Il a, en revanche, pris en compte les observations factuelles émises par le Service historique de la défense à partir d’un synopsis du film, transmis en juin 2009 ».
Voici le synopsis du film « Chassés de leur terre algérienne, trois frères et leur mère sont séparés. Messaoud s’engage en Indochine. A Paris, Abdelkader prend la tête du mouvement pour l’Indépendance de l’Algérie et Said fait fortune dans les bouges et les clubs de boxe de Pigalle. Leur destin, scellé autour de l’amour d’une mère, se mêlera inexorablement à celui d’une nation en lutte pour sa liberté.«