Les craintes de débordement et d’affrontements entre manifestants radicaux et forces de l’ordre sont réelles. Pour la 3e fois en moins de 3 mois la Grèce vit mercredi 5 mai 2010 une grève générale.
Une décision des syndicats et de partis politiques de la gauche radicale pour protester contre la cure d’austérité décidée par le gouvernement Papandréou. Le premier ministre grec a notamment promis aux bailleurs de fonds FMI et Union européenne de réduire le déficit grec de quelques 10% en 3 ou 4 ans. Une décision qui impactera, notamment, les rémunérations des fonctionnaires et l’ensemble des grecs par une hausse des certaines impositions.
Selon plusieurs journaux, le mouvement serait bien suivi. Les transports en commun, train, avion, bus auraient débuté le mouvement dès mardi. Les autres pôles publics : éducations, santé devraient suivre en masse. Des salariés du secteur privé devraient également rejoindre le cortège de la manifestation qui doit terminer son parcours à la mi journée devant le Parlement d’Athènes.
Regardée attentivement en Grèce comme dans toute l’Europe cette journée aura valeur de test pour les syndicats.