Les violences qui se sont déroulées dans la ville de Tremblay-en-France ces 48 dernières heures sont, pour le parti socialiste « d’une extrême gravité » . Dans un communiqué de presse publié le 2 avril, la rue de Solférino a précisé qu’ « Incendier un bus en pleine ville, à 20 heures , n’est pas un acte anodin« .
En pleine préparation des conventions du projet destinées à proposer un pré programme présidentiel aux français, le parti socialiste, par la voix de son secrétaire national en charge de la sécurité, Jean Jacques Urvoas, estime qu’ « en visite au commissariat de Villepinte, le ministre de l’Intérieur a tenté une fois de plus de faire diversion. Il a parlé de «petites crapules », annoncé qu’il comptait « démultiplier les initiatives », ou encore mener une « guerre contre les trafics ». »
Pour le PS « le problème est que la virulence de ces propos ne parvient plus à masquer la faiblesse de sa politique. On ne combat pas la violence avec des mots mais avec des policiers et des gendarmes, en nombre suffisant sur le terrain.«