Réalisé à la veille du premier tour des élections régionales, ce sondage IFOP pour le magazine hebdomadaire Paris Match a pour vocation, selon l’institut de sondage, de fournir a posteriori « une grille d’analyse pertinente du résultat du 14 mars », et ce « en préfigurant l’ampleur du vote sanction touchant la majorité présidentielle ».
Une différence historique entre le Président de la République et son Premier ministre
Selon ce sondage, Nicolas Sarkozy, une nouvelle fois en recul de 4 points depuis février, obtient son score d’approbation le plus bas depuis le début de son quinquennat.
Ce sont désormais 64% des Français qui expriment leur défiance à l’égard du chef de l’Etat, y compris les personnes âgées de plus de 65 ans, « noyau dur du Sarkozysme » précise l’IFOP.
A l’inverse, soulignent encore les sondeurs, François Fillon continue de bénéficier « de l’indulgence de l’Opinion, 54% des Français approuvant son action« .
Jamais l’écart de popularité entre le Président et son chef de gouvernement (18 points) n’a jamais été aussi élevé, « situation constituant une véritable exception » sous la Vème République a conclu l’IFOP.
Enquête réalisée du 11 au 12 Mars 2009 auprès d’un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.