Quarante ans après son entrée en vigueur, le Traité de non prolifération des armes nucléaires (TNP) reste la pierre angulaire du régime de non-prolifération, le fondement de la quête vers un monde sans armes nucléaires et un cadre pour la promotion de l’usage du nucléaire à des fins pacifiques, selon le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.
Traité sur la limitation et la réduction des armes stratégiques offensives (START)
« Les accords de garantie de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sont en vigueur pour 163 Etats qui n’ont pas d’armes nucléaires et sont parties au Traité. 94 Etats parties ont adhéré au Protocole additionnel de l’AIEA, qui contribue à une meilleure transparence et permet de développer la confiance dans la sécurité régionale et internationale », a ajouté M. Ban dans une déclaration à l’occasion du 40e anniversaire du TNP.
Selon le Secrétaire général, il existe un soutien accru de la part des gouvernements et de la société civile pour arriver au désarmement nucléaire. « Un certain nombre d’Etats dotés de l’arme nucléaire ont pris des mesures importantes et je salue les efforts de la Fédération de Russie et des Etats-Unis pour conclure un accord succédant au Traité sur la limitation et la réduction des armes stratégiques offensives (START) », a-t-il souligné.
Dans moins de deux mois, les parties au TNP vont se retrouver pour examiner comment promouvoir sa pleine mise en oeuvre et son universalité, a-t-il rappelé. Il a souhaité que cette Conférence d’examen soit un succès.