C’était acté ! Mais la décision définitive a réservé une surprise de taille. Toulouse n’accueillera pas le centre de contrôle Galiléo.
Une décision politique ? Toulouse, pôle spatial français, mais désormais mairie de gauche, a été évincée au profit de Saint Germain en Laye, dirigée par une municipalité UMP.
Galileo est un projet européen de système de positionnement par satellites. En test depuis 2004, le programme devrait débuter en 2010 et pour devenir opérationnel en 2014.
Véritable GPS européen, Galileo devrait servir dans les transports maritimes, aériens et terrestres, les opérations de secours et de sauvetage, les travaux publics, la prospection pétrolière ou encore l’agriculture.
La décision de priver la ville rose d’un des fleurons de l’industrie européenne a été vivement critiquée par le Président du Conseil général de Haute Garonne Pierre Izard. Lequel a tenu a souligner que » Contrairement à ce qui nous avait été promis en son temps par des voies gouvernementales les plus autorisées, Toulouse se voit donc évincée au profit de Saint Germain en Laye« .
« Pour l’avoir accompagné tout au long de ces années d’espoir, le Conseil général partage la très grande déception ressentie par la communauté scientifique locale » a tenu a préciser Pierre Izard. Qui relève un choix avant tout politique « J’ai donc la forte conviction que cette décision finale d’implantation à Saint Germain en Laye, peu réputée dans le domaine aéronautique et spatial mais reconnue pour sa longue fidélité à la majorité présidentielle, obéit à des considérations politiciennes qui, à terme, risquent de nuire gravement à la crédibilité de notre pays dans la gestion de ce dossier pourtant essentiel pour son avenir ». «