Voix discordante dans le concert de l’aménagement du territoire, le parti Occitan s’oppose au dogme du « Parvenir toujours plus vite à Paris ».
priorité aux communications inter régionales
Qualifié « d’obsession des grandes villes ou des régions occitanes » complices sur sur ce point de « l’état centralisateur » le plan de Train à Grande Vitesse sur Ligne à Grande Vitesse qui relierait Toulouse à Paris en 3 heures irait, pour les occitanistes à sens inverses des préoccupations réelles.
Ce train « qui ne s’arrête presque jamais » qui « saccage l’environnement » et entraîne la suppression « des liaisons locales » n’est que le dernier vestige des ’’Politiques de Grandeur surévaluant des besoins créés artificiellement » estiment ainsi les alliés d’Europe Ecologie.
En Midi-Pyrénées, précise le PO « l’Etat demande à la région une contribution de 1,160 milliards d’euros, dont 440 millions pour le seul conseil régional. De plus les tracés proposés à ce jour transperceraient de nombreuses communes péri-urbaines entre Montauban et Toulouse. Dans le même temps la SNCF supprime des arrêts de trains dans les gares des petites villes (Gourdon par exemple) ce qui accentue l’isolement des départements ruraux » .
Une vision politique que récuse le Partit Occitan qui se prononce pour un « réseau ferroviaire répondant en priorité aux besoins de déplacements quotidiens des habitants de nos régions ainsi qu’aux communications inter-régionales« .