Avec la crise économique et le débat sur l’identité nationale, le score du vote FN sera sans nul doute étudié à la loupe. En région Midi Pyrénées le parti de Jean Marie Le Pen a décidé de placer Frédéric Cabrolier à la tête de la liste FN pour les élections de mars 2010.
Objectif 8 élus en Midi Pyrénées
Celui qui se présente comme « Une âme française au pays des Cathares » a débuté sa campagne de terrain avec plusieurs déplacements sur les marchés de la région. Avec une feuille de route signée Marine LePen : l’élection de 8 conseillers régionaux FN en région Midi Pyrénées.
Moins médiatisé que Louis Aliot, Frédéric Cabrolier n’est cependant pas un inconnu. Conseiller régional sortant Cabrolier a notamment condamné la profanation de la Mosquée de Castres et veut continuer à défendre l’Etat Nation « le cadre national face au projet euro-régionaliste partagé par les mondialistes qui siègent à Bruxelles ou à Toulouse« .
A la lecture de ses premiers tracts de campagne, Frédéric Cabrolier égratigne la gestion « UMPS » -UMP et PS- de la région. Les deux partis de gouvernement désignés fossoyeurs « des services publics en acceptant l’ouverture à la concurrence lors du sommet de Barcelone« .
Mais l’adversaire principal du FN en Midi Pyrénées est clairement désigné « la Gauche contre le peuple français » et son représentant, le socialiste Martin Malvy. Accusé de « clientélisme » à l’égard des associations. Et surtout d’avoir doublé le budget régional.
Surprise à la lecture du dernier tract de campagne du FN : la sécurité n’est pas abordée. Ni le thème cher à Jean Marie Le Pen : l’immigration. En période de crise agricole, le FN en Midi Pyrénées préfère se concentrer sur la ruralité. Le FN propose ainsi « une baisse drastique de la politique de la ville au bénéfice de la ruralité » avec « la revitalisation de nos campagnes : primes à l’installation pour les petits commerçants et les jeunes agriculteurs« . Le tout budgétisé par « une baisse de la fiscalité en diminuant les dépenses« .
Des arguments suffisants pour récupérer un électorat populaire ? Réponse dans deux mois.