Engagé très jeune dans la Résistance, au sein du réseau Françoise. Son rôle d’apparence modeste de passeur avait alors permis à de nombreux pilotes alliés, à des résistants pourchassés ou à des juifs persécutés de trouver, grâce à son courage, un abri de l’autre côté des Pyrénées.
Il l’avait alors payé au prix le plus cher, en subissant après son arrestation par la Gestapo, de nombreux mois de déportation au camp de concentration nazi de Buchenwald.
Depuis sa libération, Jean Durand est toujours resté fidèle à l’esprit de Résistance. Il présidait encore ici en Haute-Garonne, et jusqu’aux derniers moments, le Conseil Départemental de la Résistance. Il repart au combat lors de la montée du Front National et devient président de l’association « Ras le Front » à Toulouse. Il prolonge cette action en soutenant le Réseau Education Sans Frontières dans la Haute Garonne et lutte contre les mesures, lois et actions contre les immigrés et sans papiers
Le président du Conseil général de Haute Garonne, Pierre Izard lui a rendu un vibrant hommage : « J’apprends avec la plus grande tristesse et une très forte émotion la disparition de Jean Durand, qui restera toujours dans nos mémoires comme un symbole du courage, de l’engagement et de la fraternité » .
Pierre Cohen au nom du Conseil municipal a déclaré que « Sa vie est un exemple pour tous les Toulousains » et adressé à sa famille, à ses amis et au Conseil départemental de la Résistance de la Haute-Garonne ses « plus sincères condoléances ».