L’Union Européenne a choisi l’entreprise allemande OHB pour construire les 14 premiers satellites du futur « GPS européen » baptisé Galiléo.
EADS Astrium, dont certaines unités sont implantées dans l’agglomération toulousaine perd un contrat évalué à quelques 566 millions d’euros. Selon plusieurs sources, le concurrent et challenger d’EADS Astrium pour cette affaire, aurait présenté une offre inférieure de 100 millions d’euros à celle de la filiale d’EADS. Une mauvaise nouvelle pour Toulouse et une mauvaise nouvelle pour l’industrie française.
Après l’échec d’Aréva dans le Golfe persique et les informations mitigées touchant aux rafales que devait vendre la France au Brésil, ce 3e écueil soulève la question de la santé réelle de l’industrie dite « de pointe » française.
S’agissant de Galileo, le projet devrait intégrer au total 30 satellites plus deux de rechange. L’Union Européenne passera donc de nouvelles commandes pour 18 satellites supplémentaires. En orbite à quelque 20 000 km d’altitude ces satellites devraient permettre de lancer le système de géolocalisation européen dès l’année 2014.