A la veille du Sommet mondial sur la sécurité alimentaire à Rome, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Banque islamique de développement (BID) ont annoncé un accord d’un milliard de dollars pour financer le développement agricole dans les pays pauvres membres des deux organisations.
expertise au service des programmes de développement agricole
La FAO espère que cet accord cadre, passé dimanche à Rome, entre le président de la BID, Ahmad Mohamed Ali, et le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, servira de catalyseur pour des ressources supplémentaires et portera le total des investissements du programme FAO-BID à 5 milliards de dollars à l’horizon 2012.
« Cet accord intervient à un moment critique, la communauté internationale ayant reconnu qu’elle a négligé l’agriculture durant plusieurs années. Aujourd’hui, l’investissement durable en agriculture est reconnu comme un élément clé de la sécurité alimentaire », souligne la FAO dans un communiqué.
Aux termes de l’accord, la contribution de la BID se montera à un milliard de dollars sur trois ans (2010-2012) et ce, dans le cadre de la Déclaration de Djedda qui avait été approuvée par le Directoire de la BID en juin 2008 pour financer des projets prioritaires dans 26 pays membres moins développés. La FAO fournira l’appui technique nécessaire pour la formulation et la mise en oeuvre de ces projets.
Par ailleurs, la FAO a signé un protocole d’accord ce week-end avec une université brésilienne de renom dont les scientifiques mettront leur expertise au service des programmes de développement agricole de la FAO en Amérique latine et en Afrique.
Le protocole d’accord a été paraphé par le directeur général adjoint, département de la coopération technique de la FAO, J. M. Sumpsi, et le recteur de l’Université fédérale de Viçosa, Luiz Cláudio Costa. Cette université fait partie des meilleurs instituts académiques brésiliens spécialisés en alimentation et agriculture. Le Président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, et le directeur général de la FAO étaient présents à la cérémonie de signature.
Aux termes de cet accord, la disponibilité des scientifiques de l’Université sera acquise en qualité d’experts dans les programmes et projets de coopération technique de la FAO, notamment ceux qui portent sur l’intensification durable de la production agricole et la sécurité alimentaire. L’Université facilitera aussi l’accès à ses programmes de formation et de développement des ressources humaines aux étudiants de pays en développement soutenus par la FAO.