Alors qu’une partie de la France s’insurge contre la future nomination de Jean Sarkozy à la tête de l’Epad (60% de l’opinion publique contre), d’autres fils à papa poursuivent leurs chemins.
Ce vendredi 16 octobre à lieu au palais présidentielle du bord de mer à Libreville, la cérémonie d’investiture d’Ali Bongo fils d’Omar Bongo Ondimba ancien président du Gabon qui aura dirigé ce pays pendant 41 ans. Ainsi le fils succède au père après une élection contestée par l’opposition mais définitivement entérinée par la Cours Constitutionnelle. Il est donc le troisième président élu du Gabon en 49 ans d’indépendance.
Démocratie maquillée…
Une vague de succession dynastique touche de plein fouet l’Afrique francophone. Que faudrait-il remettre en question? La main mise de l’ex puissance coloniale ou la passivité des peuples ? Toujours est-il que le cas de Jean Sarkozy est à petite échelle ce que peut vivre le Togo ou le Gabon. Le véritable problème de cette accoutumance chronique dynastique du pouvoir en Afrique est qu’elle ne sort pas les habitants de la pauvreté dont ils font l’objet. Les intérêts de l’occident sont toujours préservés, la corruption, les malversations et les injustices se poursuivent. Alors, après des années de dictature paternelle nous voici dans l’ère des fils. Deux dictons nous viendraient à l’esprit mais auquel se fier ? « Honte à celui qui ne fait pas mieux que son père ! » Ou, « Tel père tel fils! » On espère que le premier sera de rigueur et que le travail et les valeurs portées par la République feront oublier les patronymes des fils de.
Dony Young.