Conséquence de la loi fameuse loi dite « LRU », les Instituts Universitaires Technologiques -IUT- sont désormais placés sous l’autorité financière et administrative de leurs Universités de rattachement. A Toulouse, un rapport de force et quelques couacs bien éloignés des rapports le plus souvent feutrés du monde universitaire s’en sont suivis.
vers la disparition des IUT ?
Ainsi, l’IUT Paul Sabatier, désormais placé sous l’empire de l’Université Paul Sabatier de Toulouse, accuse ce dernier de ne pas respecter la règle du jeu pourtant clairement exprimée par la ministre de tutelle Valérie Pécresse.
« Par exemple« , explique t on du côté du plus gros IUT de France -Paul Sabatier- , « la structuration budgétaire proposée par le président centralise une grande part des recettes et des dépenses et retire ainsi de fait aux conseils et aux directeurs d’IUT la qualité d’ordonnateur de droit inscrite dans la loi« .
Une situation qui a terme pourrait aboutir à la disparition des IUT précisent les responsables des IUT qui ont condamné publiquement cet état. Une première.
Le professeur Gilles Fourtanier, président de l’Université Paul Sabatier, directement et publiquement mis en cause, a tenu a apporter sa version des faits et réfute toute volonté de « vouloir démanteler les IUT ». Au contraire, rappelle t on du côté de l’Université, « l’UPS, l’Université Paul Sabatier a de façon constante mis en place les conditions et les moyens du bon fonctionnement et du rayonnement de ses IUT (…) »
Dialogue de sourd ? Les parties devraient rétablir le téléphone rouge en fin de semaine … par visio conférence !