Un toulousain, père de 2 enfants a abusé d’une de ses filles pendant plus de six mois, ainsi que de la meilleure amie de celle-ci. D’ octobre 2007 à avril 2008. Laurent, 34 ans et marié depuis dix ans est accusé de violences sexuelles sur deux mineures et de téléchargement de vidéos et d’images à caractère pédo-pornographique.
Son procès se tenait cette semaine à Toulouse.
Les deux fillettes étaient âgées toutes deux de 12 ans lors des faits.
Les agressions ont commencé sur la petite voisine de la famille par des accolades un peu trop marquées et des caresses sur la poitrine. Puis, au bout de quelques mois, Laurent agit de la même manière sur sa fille aînée. Ces gestes sont motivés, selon l’accusé, par « des pulsions » originaires d’images et de vidéos qu’il a téléchargées sur internet. Le procureur parle de « photos où sont exhibées des jeunes filles âgées de 8 à 15 ans ».
« Je suis dangereux pour mes enfants »
En attendant son procès, l’homme a été mis sous contrôle judiciaire. Or, pendant cette période, il s’est procuré un téléphone portable avec lequel il a continué ses activités illicites. En transgressant la loi une nouvelle fois, il avait écopé de 4 mois de prison. Durant l’enquête, la justice a noté que ses enfants ont déjà été placés dans des familles d’accueil par le passé, pour des raisons financières principalement. Cette fois, ses enfants lui ont été à nouveau enlevés et l’avocate de la partie civile déclare que « c’est une punition bien plus grave pour ses filles que pour l’accusé lui-même. Elles sont privées de leurs parents alors que c’est leur père qui a fauté dans cette histoire. »
En garde à vue, Laurent à reconnu qu’il était « dangereux pour [ses] enfants ».
Cependant, l’expert psychiatrique qu’il a rencontré l’estime prêt pour la réinsertion. Mais de son propre aveu lors du procès, Laurent se dit capable de recommencer à télécharger des fichiers pédo-pornographiques sur le web. Quand le juge lui demande s’il comprend pourquoi un tel comportement est inadmissible, l’accusé semble perdu : « Je sais que c’est illégal parce que c’est mal », sans plus d’explication, ce qui fait hausser les sourcils du magistrat.
L’affaire a été mise en délibérée et de tels actes lui font encourir 30 mois de prison dont 6 avec sursis et 3000€ d’amende.
Walid Hamadi