Son deuxième album intitulé « le clan des miros » sortira la semaine prochaine. Mais Renan Luce joue mercredi soir sur la scène du Bikini.
Après le phénoménal succès de Repenti, un premier album sorti en 2006, Renan Luce voulait écrire la page suivante de son aventure. Après 750 000 exemplaires vendus, il aurait pu demander des musiciens américains ou un studio à Nassau. Il a préféré prendre son temps et travailler avec les musiciens qui l’avaient accompagné en tournée.
Il avoue volontiers que « les trois premiers mois ont été un peu difficiles, sans doute parce que j’avais trop réfléchi. Puis c’est parti dans le plaisir. » Et selon sa maison de disque « cela se sent : Renan Luce n’a pas cédé à la tentation d’enregistrer un Repenti-bis. On retrouve évidemment son goût du portrait vécu, ses anecdotes abracadabrantes et ordinaires à la fois, ses coups d’œil délirants sur le quotidien, ses personnages résolument hors normes, ses confidences voilées de brume. Ce sentimental pudique dévoile des confidences obliques et des sourires mélancoliques, dans des chansons- films qu’on imagine volontiers en noir et blanc« .
Renan voulait des chansons écrites, jouées et enregistrées avec naturel. « On s’est retrouvés une semaine par mois dans un petit studio pour
découvrir les nouvelles chansons et les maîtriser. Je tenais à ce que la texture sonore de l’album soit chaleureuse et acoustique, qu’on sente la pièce où on enregistre et qu’on joue beaucoup de morceaux en live. »
Après quelques festivals dont les Francofolies cet été, Renan Luce retrouvera son public avant même la sortie du “Clan des miros”, pour une
tournée d’une huitaine de grandes villes, dont Toulouse, la ville de ses études.