Plus de 90 millions de petites filles de moins de 9 ans sont victimes de mutilations génitales en Afrique, selon un nouveau rapport de l’ONU sur les obligations internationales et engagements mondiaux relatifs aux petites filles.
« Reflet d’une discrimination profondément enracinée dans les structures sociales, économiques et politiques à l’encontre des filles et des femmes, cette pratique est sous-tendue par une norme sociale si puissante que les familles autorisent de telles mutilations à leurs filles même si elles sont conscientes du tort qu’elles peuvent causer », explique le rapport du Secrétaire général Ban Ki-moon à l’Assemblée générale, publié vendredi.
Près de 91,5 millions de filles de moins de 9 ans vivraient en Afrique avec les conséquences de cette pratique, et 3 millions pourraient en être victime chaque année, souligne le rapport.
Bien que l’opinion publique africaine soit moins favorable à cette pratique ces dernières années, les données suggèrent que les changements dans les attitudes individuelles ne suffisent pas pour produire un changement comportemental.