Les journées parlementaires du parti socialiste se sont terminées jeudi matin, dans les salons de la médiathèque Marengo par un discours offensif de Martine Aubry.
De 17h à 22h les militants des sections toulousaines iront voter pour dire oui ou non aux propositions de rénovation formulées dans un nouveau referendum interne du Parti socialiste.
Après le calamiteux congrès de Reims et des élections européennes ratées, l’enjeu est important pour le principal parti d’opposition : réorganiser l’appareil, vivifier la démocratie interne en instaurant, notamment, le non cumul des mandats ou l’organisation de primaires ouvertes pour désigner le candidat socialistes pour les élections présidentielles de 2012 et, politiquemen,t servir d’exemple aux autres partis politiques français en les obligeant à se positionner sur un étalon déterminé par la rue de Solférino.
Sarkozy et le temps des mensonges
Jeudi matin devant parlementaires et militants, la première secrétaire du PS ne s’est pas étendue sur le sujet mais a repris un à un les thémes abordés lors de ces journées parlementaires toulousaines et lancé un message clair à l’hôte de l’Elysée Nicolas Sarkozy.
Le président de la République a notamment reçu une cinglante fin de non recevoir à son projet de réforme des collectivités locales. « Que Nicolas Sarkozy le sache » a précisé la maire de Lille, « s’il veut s’attaquer à la République des territoires, il nous trouvera à l’avant garde de ce combat« . Sur ce projet de réforme des collectivités, jugé « centralisateur » et exemple typique de ce « temps des mensonges » de la France sous la présidence de Nicolas Sarkozy Martine Aubry a annoncé « une réaction forte » de la Gauche.
Si les questions internationales, l’état de la démocratie, le redécoupage électoral, la crise sociale ou le projet de Budget ont fait l’objet de sorties tonitruantes et de nouvelles contre propositions, c’est sur la tactique que Martine Aubry a annoncé une nouvelle feuille de route aux socialistes. Avec un objectif : mettre la gauche en condition de battre Nicolas Sarkozy en 2012. Avec leurs alliés de gauche, les socialistes participeront d’ici la fin de l’année à 3 journées de réflexion sur les thèmes du réchauffement climatique, des services publics et de l’économie.
Invitant les socialistes à se battre pour les salariés privés d’emploi, Martine Aubry a demandé à ses « camarades« , parlementaires, élus ou simples militants à « critiquer mais aussi proposer » autour d’un axiome « l’humanisme, le social et le progrès« .