Le 1er septembre dernier, la base aérienne militaire de Francazal a fermé ses portes. Le site accueillait à la fois la Base aérienne et le 1er Régiment du Train Parachutiste – 1er RTP-. La question de la réaffectation de l’immense site de 290 hectares est désormais posée. Le chef de file de l’opposition municipale, Jean Luc Moudenc avance quelques idées. « A moins de 10 kilomètres du Capitole, il s’agit d’une opportunité foncière d’une rare ampleur ! Excepté le maire de Cugnaux, on entend peu les élus locaux majeurs s’exprimer sur ce sujet pourtant stratégique » précise l’ancien maire UMP.
« On pourrait, bien sûr, y projeter une immense zone d’habitat, mais la priorité de notre agglomération n’est-elle pas de créer de la richesse, ne serait-ce que pour financer des investissements et infrastructures utiles pour l’avenir ? C’est pourquoi, je propose que Francazal retrouve sa vocation d’origine, et soit transformée en plateforme industrielle dédiée à principalement à l’aéronautique civile » a encore ajouté Jean Luc Moudenc qui verrait bien sur place : 1) le maintien du Groupement parachutiste et des avions de transport aéroporté qui y sont attachés (aujourd’hui les Transall, demain l’A400 M), 2) le développement de la maintenance d’hélicoptères civils et militaires ou encore 4) le transfert avec extension de l’aérodrome d’affaire Blagnac1. 4) Plus transfert de certaines activités notamment des grandes écoles de pilotage ISAE et Sup Aéro de Lasbordes à Francazal.
« Une telle plateforme ne pourrait que conforter le pôle aéronautique toulousain, créer des emplois et produire des revenus fiscaux importants pour les collectivités locales. Je suggère que ces revenus soient affectés au développement des projets de transport en commun, dont nous savons qu’ils auront besoin de forts financements au cours des 25 ans à venir. » a conclu l’élu UMP.