Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), l’Union internationale des chemins de fer et le World Wildlife Fund (WWF) ont assisté lundi au départ d’un train qui doit relier Kyoto (Japon) à Copenhague (Danemark) pour attirer l’attention sur les négociations internationales sur le climat.
Le voyage de 9.000 kilomètres pendant un mois doit également attirer l’attention sur le rôle du train en tant que moyen de transport ‘vert’;. On estime que le secteur des transports représente un cinquième des émissions de CO2 et qu’elles sont appelées à doubler dans les 40 prochaines années.
Le train Kyoto-Copenhague sera alimenté à 100% par des énergies renouvelables. Il passera par la Russie, où le réchauffement de la région de Sibérie risque de libérer dans l’atmosphère des milliards de tonnes de méthane et de dioxyde de carbone.
Il arrivera le 5 décembre à Bruxelles, d’où il transportera 400 négociateurs et personnalités pour participer à une conférence de 12 heures à bord du train. Il restera à la gare de Copenhague pendant les deux semaines de la Conférence sur les changements climatiques où il servira de lieu d’exposition sur les solutions vertes pour le transport.
La Conférence de Copenhague doit aboutir à un accord sur une réduction des émissions de gaz à effet de serre pour remplacer que le Protocole de Kyoto arrive à expiration en 2012.