C’est ce lundi 21 septembre que s’est ouvert le procès de l’affaire Clearstream. Sur fond de manipulation et de faux listing bancaires, l’affaire se révèle être aussi un règlement de compte politique.
Il aura fallut 5 ans pour aboutir à l’ouverture de ce procès hors norme. A l’origine de cette affaire des lettres anonymes envoyées au Juge Renaud Van Ruymbeke au printemps 2004, mettant en cause plusieurs personnalités politiques et hommes d’affaires sur des possibles blanchiments d’argent, corruptions et calomnies.
On les savaient rivaux,maintenant on les sait ennemis.
«Je suis ici par la volonté d’un homme, je suis ici par l’acharnement d’un homme, Nicolas Sarkozy, qui est aussi président de la République française. J’en sortirai libre et blanchi au nom du peuple français»,(le Parisien.fr) a dit Dominique de Villepin d’un air grave, accompagné de sa famille à son entrée devant le tribunal correctionnel et en présence de nombreux journalistes.
Entre un ancien Premier ministre en accusation Dominique de Villepin et un Président de la République en exercice partie civile Nicolas Sarkozy, ce procès s’annonce comme étant celui de tous les dangers. 4 semaines seront nécessaires pour détacher le vrai du faux dans cette affaire. Verdict le 21 octobre.
Dorothée Ropivia