L’éducation est aussi une affaire politique. La mairie gère les écoles primaires, la région les lycées et le Conseil général les collèges. Chaque collectivité imprime sa marque sur ses établissements. Voici les principales nouveautés de la rentrée 2009.
Lycées : « de la bonne bouffe dans les assiettes »
« Mangez bien, mangez bon », la Région a décidé pour cette rentrée 2009 de promouvoir, pour les lycéens du public et du privé, les produits bio ou sous Signes d’Identification de la Qualité et de l’Origine (SIQO) dans les restaurants du lycée. 800 000 € seront consacrés dès 2009 à cette opération. Une enveloppe de 2,6 M€ est prévue en 2010.
Au total, 115 000 repas sont servis par jours dans les lycées de Midi-Pyrénées soit 20 millions de repas par an.
Suite à la réalisation d’une campagne de diagnostics énergétiques et environnementaux des lycées, la Région a décidé de mobiliser 6 millions d’€uros en 2010 pour le renforcement des performances énergétiques des établissements.
Dans les 2 ans qui viennent l’objectif est de réduire de 10 % les consommations en énergie dans les lycées, pour parvenir fin 2015 à réduire de 50% les émissions de CO2 dans les établissements.
Collèges : investissements et gratuité
16 000 élèves bénéficient de la gratuité totale ou partielle de la cantine ; et tous les jeunes, des écoles élémentaires et secondaires, ont accès au transport scolaire gratuitement
De 2007 à 2012, 8 nouveaux collèges ont été programmés, ainsi que la réhabilitation de onze autres. Ceci correspond à un engagement de près de 170 millions d’euros, qui conduira à frôler le chiffre d’une centaine de collèges dans le département (98 en 2012).
S’ajoutent à cet effort les budgets de fonctionnement alloués aux établissements, qui représentent 12 millions par an. Ces crédits permettent une amélioration continue des conditions d’exercice de la pédagogie, par exemple par l’intégration profonde des nouvelles technologies de la communication.
Ecoles primaires :
La restructuration globale devenue nécessaire aujourd’hui présente un coût élevé et impose un an de travaux, dans les murs, aux élèves et à leurs professeurs.
Un effort financier conséquent de 60 millions d’euros sur trois ans est entrepris à raison de 20 millions d’euros par an pour la réhabilitation et la restructuration des écoles toulousaines.