Dans un discours prononcé en Asie, le secrétaire général des Nations Unies M. Ban Ki Moon a déclaré que tout accord sur le changement climatique lors des pourparlers mondiaux à Copenhague, au Danemark, en décembre devait inclure des dispositions sur l’assistance fournie par les pays riches aux pays vulnérables et pauvres pour s’adapter.
« Des milliards d’aide publique seront nécessaires. Il faut de l’argent frais, pas seulement de l’assistance au développement présentée sous une nouvelle forme. Nous devons investir afin de permettre à nos communautés d’être plus résistantes et de réduire notre vulnérabilité aux catastrophes naturelles. Et nous devons investir dans les écosystèmes qui subviennent à nos besoins », a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général a indiqué une série de mesures pratiques devant être prises, notamment la collecte de données scientifiques plus précises sur l’impact du climat afin que les autorités nationales et locales puissent cibler les ressources là où elles peuvent être le plus efficaces.
Il a appelé à une réduction du risque de catastrophe là où c’est possible, notant que dans des pays comme le Bangladesh, Cuba et le Viet Nam, ce type d’investissements s’est révélé très rentable.
Il a cité la plantation d’arbres le long de côtes non protégées et le développement de l’éducation et de plans d’évacuation au niveau communautaire comme des moyens relativement peu onéreux pour réduire les risques de catastrophes.
M. Ban a aussi déclaré que le monde avait besoin de « rendre plus verts » ses efforts de développement afin que la « résistance au climat, le développement durable et la croissance basse en carbone deviennent les fondements de la prospérité future ».