L’Ambassadrice de bonne volonté du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) Angelina Jolie se trouvait jeudi à nouveau en Irak pour offrir un soutien à des centaines de milliers d’irakiens qui restent déplacés à l’intérieur de leur propre pays.
Durant sa visite d’une journée à Bagdad, Angelina Jolie s’est rendue à Chikook, une banlieue du nord-ouest de Bagdad, dans une installation de fortune où vivent des déplacés internes. Elle y a rencontré quatre familles déplacées originaires du quartier d’Abu Ghraïb, situé à l’ouest de Bagdad, ou d’autres banlieues de l’ouest de la capitale, selon un communiqué de l’agence.
Malgré les difficultés en Irak, Angelina Jolie a indiqué que l’occasion se présentait pour les Irakiens de reconstruire leur vie. « La situation semble actuellement s’améliorer sur le terrain, toutefois les Irakiens ont besoin d’un soutien et d’une aide considérables pour reconstruire leur vie. »
Les familles qu’Angelina Jolie a rencontrées se sont plaintes que leurs enfants ne soient pas scolarisés et de ne pas avoir les moyens de payer des traitements médicaux pour soigner leurs maladies. Ali*, âgé de 43 ans, a construit son habitation en briques de terre crue à Chikook, après avoir fui le quartier d’Abu Ghraïb avec sa femme de 38 ans et leurs six enfants il y a quatre ans.
« La seule aide que nous avons reçue provenait du HCR. Ce sont les seules personnes qui ont frappé à notre porte. Regardez la vie que nous avons, c’est très dur pour nous », a-t-il dit. « Il vous faut dépenser beaucoup d’énergie pour survivre. Je ne sais pas si je serais assez résistante pour survivre dans ces conditions », lui a répondu Angelina Jolie.