Une nouvelle étude de l’Organisation mondiale de la santé montre que les bébés des femmes séropositives qui reçoivent une combinaison de médicaments antirétroviraux à partir de la grossesse jusqu’à six mois après le début de l’allaitement, ont 40% moins de chances d’être infectés par le VIH.
L’étude, intitulée Kesho Bora -un avenir meilleur, en Swahili – a été présentée à la cinquième conférence de la AIDS Society au Cap (Afrique du Sud) qui se tenait du 19 au 22 juillet, selon un communiqué.
L’étude, menée entre juin 2005 et août 2008 sur 1.140 femmes en cinq endroits en Afrique (Burkina Faso, Kenya et Afrique du Sud), montre une réduction significative des infections au nourrisson lorsqu’on distribue un cocktail de trois antirétroviraux sur une période plus longue du dernier trimestre de la grossesse à six mois après l’allaitement, au lieu d’un régime court juste avant et après l’accouchement.
Dans de nombreux pays en développement, les femmes font face à un choix difficile : soit allaiter leurs enfants et risquer la transmission du virus par le lait, soit les nourrir au lait artificiel, ce qui les prive d’agents immunitaires nécessaires pour lutter contre la diarrhée ou d’autres affections mortelles.