Le représentant du Secrétaire général pour les droits de l’homme des personnes déplacées, Walter Kaelin, a appelé vendredi à accroître les efforts pour assurer le retour des populations dans le nord de l’Ouganda, où presque 80% déjà des déplacés ont pu rentrer chez eux.
« Je suis impressionné par les efforts réalisés pour répondre à la question des déplacements dans le nord de l’Ouganda, où presque 80% des 1,8 million de personnes déplacées sont rentrées dans leurs villages », a dit M. Kaelin à l’issue d’une visite d’une semaine dans le pays.
« Mais ceux qui restent dans les camps rencontrent encore des problèmes pour choisir librement entre rentrer d’où ils viennent, l’intégration locale ou une réinstallation ailleurs ainsi que le prévoit la politique nationale ougandaise pour les personnes déplacées », a-t-il ajouté.
D’autre part, le manque d’eau, de nourriture, de services de santé et d’éducation dans les régions de retour, ainsi que les différends en matière de propriété entravent les mouvements de retour et leur caractère durable, a-t-il insisté.
Le représentant spécial a appelé les autorités locales à faire le maximum pour y remédier, notamment en n’éliminant pas les programmes alimentaires pour les plus vulnérables.
Certaines communautés sont déplacées depuis 20 ans, notamment en raison des brutales activités de l’Armée de résistance du Seigneur (Lord’s Resistance Army, LRA).