Le Conseil de sécurité a estimé dans une déclaration présidentielle adoptée vendredi qu’il fallait tenir compte d’une vaste stratégie d’ensemble de règlement des conflits et de prévention des crises lorsqu’on intervient pour faire face aux problèmes transfrontières et aux défis régionaux en Afrique de l’Ouest.
Constatant avec satisfaction la poursuite de l’amélioration de l’état général de paix et de sécurité dans la sous-région, le Conseil note cependant, avec préoccupation, une résurgence des changements anticonstitutionnels de gouvernement et des prises de pouvoir non démocratiques.
Il est également préoccupé par l’apparition d’activités qui menacent la sécurité en Afrique de l’Ouest, en particulier le terrorisme dans la bande du Sahel et l’insécurité maritime dans le golfe de Guinée, ainsi que le trafic de drogues, qui mettent en péril la stabilité régionale et sont susceptibles d’agir sur la sécurité internationale.
Le Conseil se félicite de l’action importante que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’;Ouest (CEDEAO), en synergie avec l’Union africaine, l’ONU et la communauté internationale de manière générale, continue de mener pour régler les conflits et promouvoir les droits de l’homme, la démocratie, l’état de droit et l’ordre constitutionnel dans la sous-région.
Il se félicite également des efforts déployés par les États d’Afrique de l’Ouest pour combattre ce trafic et la criminalité organisée, en particulier dans le cadre du Plan d’action régional de la CEDEAO contre le trafic de drogues et la criminalité organisée, et du soutien apporté par le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA) dans ce contexte.