Une fois l’effervescence des résultats terminée, cap vers l’avenir. Finies les années lycées. Universités, grandes écoles ou encore prépa, les bacheliers ont l’embarras du choix. Difficile parmi ce panel de formations de faire « le bon choix ».
Diplôme, champagne et vacances
Hier au lycée St Sernin, chacun a entendu (et attendu) son verdict : admis, ajourné, ou repêchage. Joie, cris et pleurs sont souvent de mise dès l’affichage des résultats.
Assis, dos au panneau d’affichage, Sébastien, nouveau bachelier ne retouche plus terre. »J’ai attendu toute la journée ce moment avec appréhension, et en 2 secondes je suis passé de l’état d’angoisse à un énorme soulagement: je l’ai ! » Partout, c’est la joie qui envahi parents et bacheliers. « On va fêter le diplôme de ma fille ce soir autour d’une coupe de champagne ».
Après l’émeute devant les résultats, la place St Sernin retrouve peu à peu sa quiétude. Les vacances sont annoncées pour de bon pour tous les nouveaux bacheliers du cru 2009. Une jeune fille a déjà sa valise de prête. Destination: les études secondaires. Pour eux, c’est une page qui se tourne. Emilie vient d’obtenir son bac S. Son destin en main, elle envisage déjà une carrière de chirurgien dentiste. « Je n’ai pas peur des années d’études. »
Avenir indécis
Ailleurs, on ne pense pas vraiment encore à la rentrée prochaine. Une seule envie : fêter le bac. Par petits groupes ou en famille, les coeurs sont à la fête. Téléphone à l’oreille, on prévient les parents, les amis, les frères et soeurs. Pourtant, tous devront choisir entre un cursus court ou long. Le bac obtenu, la course à l’avenir reste longue et parfois périlleuse.
Sur 524 300 jeunes qui ont obtenu en 2008, le baccalauréat, 77,2 % se sont inscrits immédiatement dans l’enseignement supérieur. L’université a toujours la côte malgré les blocages successifs et la baisse de sa crédibilité dans les entreprises. Si les étudiants choisissent en majorité cette voie, 59% ne parviennent pas à terminer un cycle d’étude long.
Oïhana Igos