Le Secrétaire général a demandé le leadership de l’Organisation des Etats américain (OEA) sur la question du Honduras, alors que le président de l’Assemblée générale a tenté ce week-end d’atterrir au Honduras avec le président Manuel Zelaya, victime d’un coup d’Etat le 28 juin.
« Tout changement de pouvoir inconstitutionnel est inacceptable », a insisté le Secrétaire général de l’ONU en référence au coup d’Etat, lors d’une conférence de presse à Genève.
M. Ban a dit suivre la situation avec l’OEA, espérant que l’organisation régionale pourrait « montrer le leadership nécessaire » pour restaurer l’ordre constitutionnel.
Par ailleurs, il s’est dit attristé par l’annonce des pertes en vies humaines lors des manifestations en faveur du retour de Manuel Zelaya.
De son côté, le président de l’Assemblée générale Manuel d’Escoto Brockman se trouvait lundi à Managua (Nicaragua) après s’être envolé au départ de Washington dimanche à bord d’un avion affrété par le Venezuela aux côtés du président Zelaya. L’atterrissage à Tegucigalpa, capitale du Honduras, a été rendu impossible par la présence de militaires sur la piste, a annoncé le porte-parole du président de l’Assemblée générale, Enrique Yeves, lors de son point de presse à New York.
Selon la presse, le président Zelaya a donné une conférence de presse dimanche soir au Salvador, aux côtés des présidents du Salvador, de l’Argentine, du Paraguay, de l’Equateur et du Secrétaire général de l’Organisation des Etats américains, Jose Miguel Insulza, pour annoncer son intention de retourner dans son pays.
« Le président de l’Assemblée générale devrait rentrer aussi vite que possible, probablement mardi, pour informer l’Assemblée de la situation », a dit par ailleurs le porte-parole.