Le ministère des affaires étrangères a « fermement » condamné le 1er juillet et la détention par l’Iran d’une universitaire française. Le chef d’inculpation d’espionnage avancé par les autorités iraniennes « ne résiste pas à l’examen » précise la déclaration officielle du Quai d’Orsay.
L’ambassadeur de France en Iran a aussitôt protesté auprès des autorités iraniennes et il a été demandé dès le 2 juillet à l’ambassadeur d’Iran à Paris sa libération immédiate. Celui-ci a été convoqué lundi au ministère des Affaires étrangères et européennes pour réitérer la demande.
Le ministère des affaires étrangères appelle « les autorités iraniennes à libérer immédiatement notre compatriote et à l’autoriser à quitter l’Iran pour la France, où l’attend sa famille ».
Arrêtée à l’aéroport, cette universitaire s’apprêtait à quitter l’Iran, après y avoir résidé pendant cinq mois.
La France a informé ses partenaires européens à ce sujet et en appelle à la solidarité de tous les Européens.
Le ministère des Affaires étrangères et européennes est en contact étroit avec le père de la jeune femme, qui a été reçu vendredi et lundi au Quai d’Orsay.