Au cours de l’exercice 2009 (1er juillet 2008 -30 juin 2009), le Groupe de la Banque mondiale a consacré 58,8 milliards de dollars à l’aide aux pays confrontés à des difficultés causées par la crise économique mondiale, soit une augmentation de 56 %, comparé à l’exercice antérieur, rapporte un communiqué de l’institution financière.
Durant cette période, la Banque a financé 767 projets destinés à promouvoir la croissance économique, lutter contre la pauvreté et aider les entreprises privées, notamment en investissant 20,7 milliards de dollars dans le financement des infrastructures, un secteur absolument essentiel pour créer les conditions nécessaires à une sortie rapide de la crise et à la création d’emplois.
L’institution a axé ses interventions sur des initiatives visant à protéger les personnes les plus vulnérables dans les pays les plus pauvres, à poursuivre des programmes d’investissement dans les infrastructures à long terme et à appuyer les possibilités qu’offrent une croissance économique stimulée par le secteur privé et la création d’emplois.
« Les demandes d’assistance adressées au Groupe de la Banque mondiale ont fortement augmenté cette année, et cette tendance devrait se poursuivre jusqu’en 2010, le rythme de la reprise restant incertain » a déclaré le président du Groupe de la Banque mondiale M. Robert B. Zoellick, au cours de l’annonce de ce résultat.
« Des millions de personnes continuent de souffrir, et nous devons continuer d’aider les pays à assurer leurs dépenses prioritaires, notamment en termes d’infrastructures essentielles, d’investissement dans le capital humain et de protection sociale ; autrement, nous remettrions davantage en cause les gains arrachés de haute lutte durant les dernières années dans la lutte contre la pauvreté », a-t-il reconnu.
La Banque se félicite par ailleurs de la réaction positive des donateurs, marquée par l’apport de 6,8 milliards de dollars, envers le Fonds d’aide aux pays vulnérables crée par elle, en vue d’aider les pays en développement à résister aux effets de la crise.
Les engagements du Groupe de la Banque mondiale dans les pays d’Afrique subsaharienne, une région qui figure au premier rang des priorités de l’institution, se sont accrus, passant de 7,3 milliards de dollars durant l’exercice 08 à 9,9 milliards de dollars au titre de l’exercice 09, soit une hausse de 36 %, précise en outre, le communiqué.