Le chef de la Division de l´Assistance Electorale (DAE) de l´ONUCI, Ahmedou El Becaye Seck, a dressé jeudi à Abidjan le point de la contribution de la Mission au processus d´identification et d´enrôlement des populations qui s´est achevé le mardi 30 juin dernier.
Selon M. Seck, l´opération aura duré 288 jours et connu quatre prorogations.
Toutefois selon ses propos, si les quelques violences parfois enregistrées n´ont pas entrainé des arrêts ni des désordres, les fortes tensions sur la trésorerie des structures nationales ont souvent conduit à des interruptions de travail momentanées sur presque l´ensemble du territoire national.
Près de 6.362.842 personnes ont été enrôlées du 15 septembre 2008 au 30 juin 2009. La région des lagunes culmine, avec 2.180.079 personnes enrôlées tandis que le Bafing, le Denguélé, le Moyen-Comoé, le Moyen-Cavally et le Sud-Comoé ferment la marche avec respectivement 45.038 ; 83.972 ; 111.088 ; 164.766 ; 174.081 personnes inscrites.
Outre Abidjan et sa région (Lagunes), dira M. Seck, douze régions ont plus de 200.000 inscrits, à savoir, les Savanes (424.656), la Vallée du Bandama (407.028), le Bas-Sassandra (378.377), le Haut-Sassandra (331.504), les 18 Montagnes (325.055) le N´Zi-Comoé (279.795) les Lacs (230.375), le Zanzan (232.215), l´Agneby (229.643), le Fromager (211.968), le Sud-Bandama (209.368),et la Marahoué ( 200.509). « Les phases de rattrapage ont permis l´enrôlement de 355.726 personnes qui représente 5,92% du bassin total de population enrôlée », a ajouté M. Seck.
Par ailleurs, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d´Ivoire, Y.J Choi a rencontré jeudi également le président du Conseil Constitutionnel, Germain Yapo Yanon, à Abidjan.
«L´échéance du 29 novembre (date de l´élection présidentielle) approche. Et, il est temps que le Conseil Constitutionnel et l´ONUCI, en tant que certificateur, se rencontrent et se parlent sur la manière de bien servir le peuple de Côte d´Ivoire, lors des élections », a déclaré à la presse, M. Choi, à l´issue des échanges de plus d´une heure.
Répondant aux journalistes sur les possibles conflits de compétences entre le rôle de certification de l´ONUCI et celui du Conseil Constitutionnel, M. Choi a affirmé qu´il n´y avait pas de dissension et que la raison d´être des deux institutions était « la sauvegarde des résultats légitimes et démocratiques des élections ».