Ed Schenkenberg, coordinateur du Conseil international des agences bénévoles et dont l’organisation a aidé à organiser les consultations entre Haut Commissariat aux réfugiés et Organisations Non Gouvernementales ONG, a exprimé lundi une inquiétude particulière sur la situation au Pakistan et au Nord du Sri Lanka.
Il a mentionné l’inaccessibilité des camps du Sri Lanka pour les agences d’aide et l’absence de liberté pour les personnes vivant dans les camps.
Il a indiqué aux délégués que cette tendance à restreindre le travail des ONG internationales se vérifiait dans un nombre de plus en plus élevé de pays. « J’espère que nous utiliserons également ces consultations pour aborder la question de l’espace humanitaire pour que les ONG puissent travailler dans des pays comme le Soudan, le Sri Lanka ou autres. »
La Haut Commissaire assistante en charge de la protection, Mme Erika Feller, également inquiète par la restriction de l’espace humanitaire, a déclaré aux participants que les ONG avaient un rôle extrêmement important à jouer dans le domaine de la protection.
Lloyd Dakin, directeur de la Division des relations extérieures du HCR a souligné l’importance des partenariats. « Nous devons être capables de travailler efficacement avec des partenaires. Le HCR ne peut en aucun cas régler toutes ces questions seul » a-t-il déclaré.
Au cours des deux dernières décennies, les consultations annuelles ont réuni des ONG et des cadres dirigeants du HCR pour examiner tous les aspects de leur partenariat au nom de toutes les personnes déracinées à travers le monde.
Les ONG sont des partenaires essentiels pour le HCR mettant en oeuvre des programmes pour les réfugiés et les personnes déplacées dans certaines des régions les plus reculées et les plus difficiles du monde. L’agence des Nations Unies pour les réfugiés travaille avec plus de 600 ONG à travers le monde.