L’impunité perdure pour les auteurs d’actes de torture a déploré vendredi le Secrétaire général, dans un message à l’occasion de la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, marquée le 26 juin.
Bien qu’il existe un cadre juridique et institutionnel impressionnant pour prévenir la torture, celle-ci continue d’être largement tolérée, voire pratiquée, par les gouvernements, et l’impunité perdure pour les auteurs d’;actes de torture, relève Ban Ki-moon, dans son adresse. Il martèle aussi que « rien ne justifie la torture ni aucune forme de peine ou traitement cruel, inhumain ou dégradant dans toute société, à tout moment, en toute circonstance ».
En cette journée, dit-il « j’invite instamment tous les États Membres de l’Organisation qui ne l’ont pas encore fait à ratifier et appliquer de bonne foi la Convention contre la torture et les dispositions du Protocole facultatif s’y rapportant ». « Je les engage aussi », poursuit-il, « à inviter le Rapporteur spécial sur la torture à se rendre dans leur pays dans les endroits où des personnes sont privées de liberté et à offrir leur coopération afin de permettre un accès complet et libre ».
Pour le Secrétaire général, la Journée du 26 juin est également « l’occasion d’exprimer sa solidarité avec les victimes de la torture et leur famille et de réaffirmer la nécessité pour tous les gouvernements de faire en sorte que les victimes de ces abus obtiennent une pleine réparation et bénéficient d’une réadaptation complète ».
Saluant le soutien du Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture aux organisations qui viennent en aide aux victimes de la torture et à leur famille, Ban Ki-moon a en outre appelé à réaffirmer en cette circonstance « les droits inaliénables et la dignité de tous les hommes et femmes ».