Les allocations chômage versées par l’UNEDIC seront revalorisées de 1% au 1er juillet prochain. Une revalorisation inférieure à celle souhaitée par les organisations syndicales. Pour la CFDT, il s’agit là d’un hausse « a minima » décidée par l’UNEDIC.
Dans un communiqué La CFDT a dit « regretter vivement le blocage de la délégation patronale de l’Unédic qui a conduit à une « revalorisation bien trop modeste ».
En cette période d’augmentation du chômage et de pouvoir d’achat en berne, précise le communiqué de la centrale dirigée par François Chérèque, « une augmentation des allocations chômage plus conséquente était nécessaire, en particulier pour les plus basses allocations ».
La CFDT avait proposé une revalorisation moyenne de 2,5% avec une hausse plus importante pour les basses allocations.
Cette proposition n’a pas été suivie. Elle aurait pourtant « participé à la justice sociale : elle aurait aidé les foyers de plus en plus nombreux à
être touchés par le chômage ; elle aurait contribué à soutenir le pouvoir d’achat et la consommation, facteurs de relance économique. Le patronat, une fois de plus, a fait preuve d’une vision à court terme » a conclu le porte parole de la CFDT.