Des déplacés du nord-ouest du Pakistan se rendent dans leurs régions d’origine pour des « visites de reconnaissance », pour effectuer les récoltes, pour surveiller le bétail et, de manière générale, pour évaluer les possibilités de rentrer chez eux, annonce vendredi le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR).
« Certains médias locaux font état de retours massifs de personnes déplacées vers leurs régions d’origine. Toutefois le personnel du HCR indique qu’il n’y a pas de mouvement de grande ampleur visible concernant des départs depuis les camps. Le HCR et d’autres agences travaillent avec le gouvernement pour encadrer les retours et assurer qu’ils sont volontaires, sûrs, durables et dans la dignité », a déclaré le porte-parole du HCR, William Spindler.
Dans le cadre de ce processus, le HCR a mené cette semaine une étude rapide parmi 4 200 familles de déplacés dans le camp de Yar Hussein dans le district de Swabi. Ces familles sont principalement originaires du district de Buner.
Alors que les données sont en cours d’analyse, les conclusions initiales suggèrent que la plupart des personnes souhaitent rentrer chez elles mais qu’elles s’inquiètent des conditions de sécurité. Elles ont cité « l’amélioration des conditions de sécurité » et « le rétablissement de la paix » comme conditions préalables à leur retour.
D’autres raisons citées par des personnes qui ne veulent pas rentrer à ce stade concernent les destructions des logements et des infrastructures, comme l’approvisionnement en électricité, ainsi que des préoccupations concernant l’absence d’éducation et la pénurie de nourriture.