Le Secrétaire général de l’ONU s’est déclaré mardi « profondément alarmé » par le viol et les agressions sexuelles dont ont été victimes environ 20 détenues au cours d’une tentative d’évasion de la prison centrale de Goma, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Plusieurs personnes ont été tuées et blessées au cours du même incident. Cet incident est un triste exemple des conditions pénitentiaires et du niveau de violence sexuelle qui frappent la RDC, a déclaré le Secrétaire général dans un message transmis par sa porte-parole, Michèle Montas.
« J’appelle les autorités congolaises à poursuivre en justice les auteurs de ces crimes, et plus généralement, à renouveler leurs efforts pour mettre fin à l’impunité dont bénéficient trop souvent les auteurs de violences sexuelles », a déclaré Ban Ki-moon.
« Au cours de ma dernière visite en RDC, j’ai souligné l’importance de la question des violences sexuelles auprès du président Kabila. Le Conseil de sécurité a également soulevé cette question au cours de sa récente visite en RDC. Il est absolument essentiel que le gouvernement de la RDC prenne des mesures concrètes afin que justice soit rendue aux victimes de violences sexuelles. J’encourage le gouvernement à faire usage de l’assistance fournie par le système des Nations Unies sur le terrain afin de combattre le fléau de la violence sexuelle ».