De retour de Centrafrique, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques des Nations Unies, M. B. Lynn Pascoe, a fait part des « efforts importants » entrepris pour appliquer les recommandations du dialogue pour « consolider l’élan en faveur de la paix dans le pays » ainsi que de la « résurgence de la rébellion dans le nord du pays ».
M. Pascoe, a dit avoir observé de ses propres yeux « l’impact d’années d’instabilité et d’insécurité dans le pays ». « J’ai entendu, a-t-il cependant ajouté, les mots qui montrent que le Gouvernement et le peuple centrafricains ont confiance dans ce qui est entrepris par les Nations Unies », indique un communiqué.
Il a évoqué les protestations formulées par l’opposition centrafricaine à l’encontre de certaines dispositions du code électoral, actuellement en révision. « L’organisation d’élections pacifiques, transparentes et crédibles, est conditionnée à la mise en place d’un code électoral accepté par tous les acteurs » a indiqué à ce propos M. B. Lynn Pascoe, devant les membres du Conseil de sécurité.
« Le Secrétaire général a appelé les autorités de la République centrafricaine à faire en sorte que les élections se tiennent comme prévu » afin d’éviter une vacance du pouvoir qui « compliquerait davantage un environnement politique déjà fragile » et faciliterait un regain de violence, a rappelé également M. Pascoe.
Aux côtés du processus désarmement, de la démobilisation et de la réintégration des ex-combattants, la réussite de la reforme du secteur de la sécurité est l’autre domaine fondamental à la stabilisation durable de la Centrafrique. C’est pourquoi, le Secrétaire général, Ban Ki-moon, a appelé la communauté internationale à appuyer généreusement la table ronde qui se tiendra prochainement et les futurs projets de réforme de ce secteur de la sécurité.