Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a exprimé lors du gala de la Foreign Policy Association, à New York, sa vive préoccupation quant à la situation humanitaire au Sri Lanka et à la nécessité urgente de rechercher la responsabilité des auteurs de violations des droits de l’homme après la campagne militaire contre les indépendantistes des Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE).
Ceux qui ont commis des violations des droits de l’homme devront en répondre devant la justice, a dit le Secrétaire général.
M. Ban, qui a prévu de se rendre dans le pays, a souligné que sa visite s’inscrirait dans le cadre de ses efforts pour transmettre la préoccupation de la communauté internationale en faveur du bien-être des populations déplacées par les combats.
Le Secrétaire général a clairement fait savoir au président sri lankais que si les combats étaient terminés, il restait « beaucoup à faire », a rapporté la porte-parole du Secrétaire général, Michèle Montas, lors de son point de presse quotidien, au siège de l’ONU, à New York.
« Les déplacés doivent être autorisés à rentrer chez eux », a ajouté Ban Ki-moon, exhortant les parties à la réconciliation, et appelant le gouvernement à tendre la main à la minorité tamoule du pays.
Le Secrétaire général a prévenu que des violences supplémentaires pourraient éclater si la question n’était pas réglée.