L’ancien président américain Bill Clinton a accepté publiquement lundi la nomination au poste d’envoyé spécial pour Haïti, lors d’une conférence de presse aux côtés du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon.
« Haïti est à la croisée des chemins. Il existe une fenêtre d’opportunité pour le développement économique, la démocratie et une stabilité durables, mais elle est limitée », a fait remarquer le Secrétaire général.
« Nous devons agir rapidement. C’est pourquoi j’ai demandé au président Clinton de galvaniser un soutien international à l’appui du plan de relèvement du gouvernement haïtien », a-t-il ajouté.
Bill Clinton a exposé que le « soutien aux efforts du gouvernement d’Haïti pour générer de nouveaux emplois et améliorer les services de base » faisait partie de ses priorités.
Il compte aussi « aider Haïti à ‘mieux reconstruire’ à la suite des ouragans de 2008, à se préparer aux futures saisons d’orages tropicaux et promouvoir le relèvement économique et le développement de l’énergie propre ».
Autres priorités : « encourager le secteur privé à investir à Haïti et les philanthropes, les organisations non gouvernementales (ONG) et la société civile à fournir des ressources supplémentaires et à améliorer les services de base » et « encourager tous les partenaires d’Haïti à respecter leurs engagements et à aligner leur assistance sur les priorités du pays ».
Haïti est le pays le plus pauvre de l’Hémisphère Nord. Soixante dix-huit pour cent des Haïtiens vivent avec moins de 2 dollars par jour et 54% vivent avec moins d’un dollar par jour et le taux de chômage est de 70%.