Le nombre croissant d’actes violents perpétrés au Népal par les partis politiques et les groupes qui leurs sont affiliés, et les menaces de représailles qui suivent, pourraient menacer le processus de paix dans ce pays, s’inquiète jeudi le bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) au Népal.
Le Bureau appelle les dirigeants des partis politiques à s’assurer que leurs cadres respectent les droits des autres partis politiques à mener pacifiquement leurs activités légales.
« Si des incidents se produisent, tous les partis devraient plaider pour le respect de l’Etat de droit. Cela inclut la coopération avec la police népalaise pour garantir que des enquêtes complètes sont menées rapidement et que ceux qui sont responsables sont poursuivis, au lieu d’utiliser des menaces et des représailles », ajoute-t-il dans un communiqué.
« J’appelle tous les dirigeants à s’assurer que leurs membres évitent d’utiliser la violence et des discours menaçants et à respecter les engagements pris dans l’Accord de paix global, y compris les droits de l’homme », a déclaré le chef du HCDH au Népal, Richard Bennett.